mercredi 18 octobre 2017

Parabole d'or (Vittorio de Seta, 1955)

Centre de la Sicile, 1955. Le blé est mûr, il faut le moissonner. Tout se fait à la main. Les femmes et les fillettes sont courbées au ras du sol pour couper les céréales. Puis les hommes prennent le relais, prenant les mottes de foin en paquet, les posant sur le dos des mulets. Le blé est porté dans la cour de la ferme, mis au sol et là les chevaux et mulets prennent leur forte part de travail. Quatre bêtes tournent en rond, les sabots détachent le bon grain de l’ivraie.


C'est enfin le vent qui aide, les paysans soulèvent à la fourche le blé avant que les femmes ne reprennent place pour tamiser les grains. Le soleil tape, c'est le milieu de l'été, tout le monde fait la sieste, le mulet aussi. La paille sera apportée ici et le grain ailleurs dans un mouvement perpétuel où chacun a sa place, hommes, femmes, animaux, soleil et vent. En partant, les paysans croisent un agriculteur qui s’est équipé d’une machine à moteur. C'est un chercheur d'or des temps modernes.











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