samedi 4 février 2017

Isn't life terrible ? (Leo McCarey, 1925)

C'est incroyable la quantité de courts-métrages burlesque que Leo McCarey a pu tourner avant d'enfin entrer dans le long. Et parmi eux, plein de films pour Charley Chase produits par Hal Roach. Dans Isn't life terrible, Charley Chase joue un pauvre gars coincé chez lui dans les tâches du quotidien pendant que sa femme (Katherine Grant) ne rêve que de grands horizons, de voyage et d'évasion. Et entre le mari et la femme, le frère de cette dernière (Laurel Hardy, encore présenté comme « Babe » Hardy), fainéant pathologique et monsieur catastrophe du film. C'était avant qu'il ne forme son duo avec Stan Laurel.

Après quelques facéties pour tenter de gagner une croisière pour madame (Charley Chase vend des stylos qui l’aspergent d'encre), la petite famille (qui inclut la fille capricieuse du couple) embarque sur un paquebot. Hardy commet plusieurs impairs. Il accroche les valises à une corde et le tout tombe à l'eau. Puis il embarque seul sur le navire avec les billets du reste de la famille. Charley et Katherine se retrouve sur le quai et on ne les laisse pas monter. Quant aux parents, ils abandonnent la gamine et la troque contre un enfant Noir affublé d'une robe blanche, on riait comme on pouvait en 1925.

L'essentiel du comique de Isn't life terrible vient du séjour dans le rafiot, navire vétuste qui se déglingue de plus en plus. Une grosse fuite d'eau dans la tuyauterie inonde leur cabine, le canot de sauvetage s'éventre, ils enfilent leur bouée de secours quand l'appel au déjeuner est lancé croyant que c'est une alerte, ils ont le mal de mer et ne peuvent pas manger, et les murs et les fenêtres s'effondrent. Il faut dire que le navire s'appelle le Davy Jones, symbole de naufrage. Finalement, tout se termine bien, les douanes empêchent le beau-frère de rentrer. Charley Chase va pouvoir être tranquille un moment.



















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