dimanche 30 octobre 2016

J'ai aussi regardé ces films en octobre 2

Ma vie de Courgette (Claude Barras, 2016)
On va encore dire que je n'ai pas de cœur, mais Ma vie de Courgette m'a bien déçu. Pourtant tous mes amis cinéphiles aiment le film. Je me demande si l'addition des malheurs de ces enfants peut faire le bonheur des spectateurs. Ce qui est bien, c'est que les soucis dans la maison d'accueil se résolvent en deux secondes, le petit punk qui harcèle Courgette devient son meilleur ami, la gamine qui doit être gardée par sa méchante tante n'ira finalement pas chez la marâtre, le gentil flic vient rendre visite à Courgette. J'ai un peu ressenti le même ennui qu'en regardant La Tortue rouge, le même parcours vers la stricte normalité. Je mets au crédit du film de faire entendre du Bérurier Noir et une jolie fin émouvante.

Brice 3 (James Huth, 2016)
Le film commence comme OSS 117 Rio ne répond plus, dans un chalet de montagne. Mais hélas rien n'est drôle, ni les produits détournés, ni la bêtise crasse de Brice de Nice, ni les situations loufoques. Le film semble démarrer quand Brice est confronté à son usurpateur, un sosie maléfique habillé d'une combinaison dorée, comme le Batave dans Austin Powers in Goldmember. On cause marketing, public soumis, star system dégénéré. C'est vif et ça semblait vouloir critiquer ce vers quoi Jean Dujardin s'embarque depuis quelques films. Et puis au bout de 7 minutes, tout redevient banal et sinistre. Quelques jours après le film, j'ai croisé des enfants qui s'amusaient à imiter le geste de Brice de Nice en rigolant très fort. C'était donc eux le public ciblé.

Rien à dire sur Tamara d'Alexandre Castagnetti, une nouvelle variation de La Boum avec les abdos saillants du jeune Rayane Bensetti. Bref, rien de nouveau dans la comédie ado. Dans Jack Reacher Never go back de Edward Zwick, Tom Cruise castagne entouré de deux femmes, pour un agent secret solitaire, ça fait beaucoup. Bref, rien de nouveau dans le cinéma d'action.

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