mardi 18 août 2015

Wet Hot American Summer: Firt day of camp (David Wain, 2015)

C'était un film en 2001 (inconnu chez nous, très populaire aux USA), c'est une série aujourd'hui diffusée sur Netflix en 8 épisodes de 30 minutes. Wet Hot American Summer suit la première journée d'une colonie de vacances au beau milieu des Etats-Unis, le Camp Firewood. Les animateurs et les adolescents se rencontrent pour la première, certains se retrouvent d'une année sur l'autre. La première idée de la série est de faire jouer certains ados par des acteurs adultes. C'était déjà le cas dans le film, mais l'effet est encore plus étonnant avec quinze de plus. Bradley Cooper est ainsi un ado qui va découvrir son homosexualité, Joe Lo Truglio joue le puceau, Michael Showalter (le créateur de la série) se transforme en rebelle pour conquérir son flirt de l'année précédente, Amy Poehler est une ado de 16 ans délurée, Paul Rudd est le séducteur, etc. Le décalage entre leur aspect physique de quadragénaire et leur action est le moteur du comique. D'autant que le scénario se plaît à les faire jouer des stéréotypes d'ados tels qu'on les voyait dans les teen-movies. Le second volet comique de Wet Hot American Summer est le non-sens constant des situations. Au milieu du camp, le gouvernement jette des déchets toxiques. Le directeur se transforme en boite de conserve. Christopher Meloni, le cuisinier de la colonie, est un ancien membre du SWAT. Ronald Reagan en personne vient dans le camps. Chris Pine est un ancien rocker en panne d'inspiration. Elizabeth Banks est une journaliste de rock qui vient faire un article sur les ados. Comme l'an dernier avec The Spoils of Babylon, les acteurs doivent jouer avec le plus grand sérieux des choses complètement stupides. On pense aussi beaucoup à Psycho Beach Party de Robert Lee King (2000) qui jouait sur les mêmes décalages parodiques. La série gagne en effets comiques au fur et à mesure et il n'y a pas besoin d'avoir été dans une colonie pour tout comprendre.

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