mardi 21 juillet 2015

Capitaine Blood (Michael Curtiz, 1935)


Capitaine Blood est un des films les plus importants pour Errol Flynn. Il retrouve Michael Curtiz qui l'avait dirigé quelques mois plus tôt dans un film policier (pour un troisième rôle) et ils tourneront douze films ensemble. C'est le premier des huit films qu'il joue avec Olivia de Havilland et c'est son premier film de cape et d'épée, ce genre pour lequel on l'identifie souvent (le swashbuckler) et c'est la première fois qu'il tient la tête d'affiche. En 1935, quand Warner Bros décide de produire un film de pirates, le genre n'est plus à la mode depuis 10 ans et il est en passe de revenir populaire. Capitaine Blood sort juste après Les Révoltés du Bounty, la version avec Charles Laughton et Clark Gable, et le genre est relancé pour une décennie.

L'histoire de Peter Blood (Errol Flynn) est celle d'un homme épris de justice et de savoir dans un monde d'injustice et d'ignorance. L'époque choisie pour Capitaine Blood est celle du règne de Jacques II à la fin du 17ème siècle, un roi d'Angleterre impopulaire et stupide. Peter Blood est condamné à l'esclavage par les juges de ce souverain pour avoir soigner un rebelle blessé. Car Blood est un savant qui ne cherchait qu'à aider son prochain. Il est sévèrement puni pour cela, exilé en Jamaïque et en proie à l'injustice, la cruauté et la bêtise des hommes. Grâce à son savoir, il soigne la maladie du gouverneur et s'attire sa sympathie. La conséquence est que son sort est adouci.

Peter Blood a le béguin pour Arabella, la fille du propriétaire terrien pour lequel il travaille. Olivia de Havilland est cette jeune femme qui choisit la rébellion plutôt qu'une vie bien rangée. Mais leur amour passera par des disputes et des réticences. Il faut la voir répliquer à la femme pirate quand elle regarde d'un peu trop près Blood. Car ce dernier a rejoint le pirate français Levasseur (Basil Rathbone). Avec Capitaine Blood, Michael Curtiz établit les règles de base su film de cape et d'épée : les ombres de deux bretteurs, les pauses dans les combats et les abordages entre les deux navires, où il mêle les maquettes et les vrais bateaux.





















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